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Les Nourritures lointaines
Traduit de l'espagnol (Cuba) par Liliane Hasson.
Version française de Las comidas profundas.
Une rencontre a eu lieu à Marseille en mai 2004, autour des éditions Deleatur et des Nourritures lointaines, livre que présenta sa traductrice, Liliane Hasson.
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« Vivre dans une ruine est une tragédie, souligne l’écrivain Antonio José Ponte : on devient soi-même une ruine… » « Que s’est-il passé ? Pour quoi tout tombe en ruine ? Pourquoi cette ville, La Havane, est-elle à ce point dévastée alors qu’elle n’a jamais subi ni guerre ni désastre ? Quand toute une capitale tombe en ruine, que cela signifie-t-il ? Il y a un lien direct entre le pouvoir et les ruines : faire comprendre à chaque Cubain qu’il ne pourra rien changer. Qu’il n’y a rien d’autre à faire que de laisser les immeubles s’écrouler… »
Dans Letras Libres et l’article intitulé La Havane, ruines et Révolution, Bertrand de La Grange et Maite Rico citent eux aussi l’écrivain Antonio José Ponte et son livre non encore traduit en français, La fiesta vigilada (2007) [” La fête en liberté surveillée “], où il utilise l’oxymoron : ” la construction de ruines “.
Ponte, qui confie son statut d’écrivain interdit de publication, est une figure attachante de cet ensemble d’humains survivants dans une ville qui vit dans le passé.